« La bête » d’Ally Kennen

« La bête » d’Ally Kennen

15 décembre 2019 0 Par Joan Heimanu Teriihoania

La Bête

Cet article est une re-publication parue en novembre 2016 sur le blog joancritique.
Le contenu qu’il comprend peut être obsolète.
Le livre est disponible sur babelio.

 

Fiche d’identité

Auteur : Ally Kennen
Genre : Horreur, adolescent, [à compléter]
Note :

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« Je lui achète un cochon par mois. Je ne sais pas si ça suffit pour qu’il reste en vie. Il est devenu tellement énorme. Je vais devenir dingue tellement j’ai peur que quelqu’un le découvre. Je l’entends s’agiter dans sa cage. Il a flairé ma présence. J’ai la trouille.

Stephen cache depuis quatre ans une terrifiante créature qui ne cesse de grandir. Sa cage menace de céder. Stephen a besoin d’aide.

Mais à qui s’adresser ? Il n’a pas vu sa mère depuis des années, son père est un vagabond irresponsable et sa famille d’accueil a peur de lui … »

Critique du résumé :

C’est une évidence, ce résumé montre bien que notre protagoniste cache un secret, et comme écrit sur le dos du livre : « Certains secrets sont trop lourds à garder … ». Le paratexte du résumé illustre le fait que l’action se passe de façon soudaine, imprévue mais pourtant redoutée en coupant rapidement et faisant de petites phrases, comme quand quelqu’un essaie de se cacher de quelque chose, mais quoi ? C’est également la question que l’on se pose en lisant ce résumé, mais je suppose que vous avez dû tous voir la photo de couverture.

La suite est pareille, des phrase courte et descriptive avec des informations manquantes ou incomplètes. C’est le genre de résumé qui donne souvent envie de lire et ça marche beaucoup sur moi.

L’environnement

Stephen, un jeune alors âgé de bientôt 18 ans, garde en secret et depuis plusieurs années un monstre que nous allons nommer « Pascal » pour éviter de vous raconter l’histoire. L’univers alentours est banal malgré la situation actuelle du personnage, une petite ville pittoresque, paisible et sans histoire, un quartier malfamée, de mauvaises fréquentations, bref, une ville comme il y en a partout.

Comparaison sociale

« La Bête » utilise beaucoup de vitrine social que le service des affaires sociales reflète, notre jeune protagoniste, est, on peut le dire, « orphelin » de sa mère, partie on ne sait où, et de son père qui n’est plus « responsable » de son fils voire de lui-même. Il traverse une phase mouvementé puisque depuis qu’il est chez sa famille d’accueil et va bientôt partir vivre sa vie passé sa majorité.

Le parcours de ce jeune homme illustre en suivant l’histoire par relation indirecte, des jeunes gens « placés » qui se sont trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment comme on peut le dire. Ally Kennen retrace les marges morales et sociales de la société et montre le mauvais comportement de certaines personnes pourtant pour aider les jeunes dans le cas de Stephen étant parfois, rejetés, ignorés à cause de préjugés pré-faite à cause de leur situation ou de la réputation parentale au lieu d’être soutenu.

La structure littéraire

Ce roman est un livre découpé en 26 chapitres et terminé par un épilogue en fin. Très différemment du style utilisé dans le résumé, l’auteur emploie des phrases très complète avec toutes les informations dont le lecteur a besoin pour savoir exactement ce qui se passe et quel sensation le personnage ressent pour une meilleure immersion. La plupart des passages et du contenu du livre se concentrent exclusivement au développement psychologique que Stephen se fait de la situation.

Le premier chapitre

Dans le premier chapitre de son livre, l’auteur nous présente l’environnement où notre protagoniste, Stephen grandit, avec qui il vit et comment sont ces gens. Il présente les différents membres de sa famille, leurs comportements et ce qu’il pense d’eux. Bien entendu, ces appréhensions sur son prochain départ et sur la réaction de ceux-ci.

Voilà, c’est tout, merci de votre attention et de votre lecture

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